Vivre "heureux" avec le cancer du sein

En cette fin du mois d'octobre je décide de faire un petit message en faveur des personnes atteintes du cancer du sein.

Vivre ''heureux'' ayant un cancer qui détruit à petit feu peut s'avérer être extrapolé mais pourtant c'est possible et faisable.

Il est à retenir qu'on peut guérir du cancer il suffirait de se faire une hygiène de vie et d' esprit passant par une bonne observance thérapeutique et un suivi psychologique adéquat en autosoin ou en accompagnement alors le volet qui nous intéresse ou du moins le pan sur lequel j'aimerai m'attarder est l'accompagnement psychologique du mentaliste en vers la personne malade qui ne saurait être rien d'autre qu'une succession de conseils après une écoute active et passive voir même pas mais en se basant uniquement sur le diagnostic qui succiste très souvent le stress. En effet en situation de stress et d'événement stressant, une méthode très efficace peut être mis en place 

Alors pour éviter de sombre non seulement dans l'anxiété profonde et à long terme, la dépression voir des états de panique et bien d'autres le mentaliste devrait aider la personne malade  à faire face a cette situation qui très souvent retentir de façon inattendue et brusque et pouvant engendrer le pronostic vital en n'adoptant les mécanismes de défenses tel que l'adaptation au travers de la méthode de "coping" 

 Méthode utilisée dans la gestion des problèmes de santé mentale qui comporte différents éléments et peut changer au fil des années : cela dépend des problèmes auxquels est confrontée la personne et des mécanismes de coping qui ont réussi par le passé. 

Il existe deux types de stratégies d'adaptation :

√ le coping centré sur le problème qui consiste à s'attaquer à la cause profonde d'un problème ;
√ le coping centré sur l'émotion lequel suppose que l'on apprenne à faire face aux émotions négatives associées à des problèmes de santé mentale.
Cependant, il n'est pas toujours possible d'éliminer la cause première tout de suite. Parfois même, il n'y a rien que l'on puisse faire pour influencer la source du problème. Voilà pourquoi le premier coping dépend beaucoup plus du volet médical chirurgie, chimiothérapie...

Par contre pour protéger l'être et reduire les risques de développer d'autre problèmes psychique en dehors de la cause ou situation organique ( trouble anxieux, dépression...) Faudra de manière incontournable faire une prise en charge holistique en utilisant l'adaptation centrée sur leurs émotions.

Les mécanismes de coping positif:

1) chercher une distraction

Trouver une distraction permet de prendre un léger recul par rapport à la situation problématique en faisant autre chose. Lire un livre ou regarder la télévision sont des exemples de distraction. Les albums de coloriage pour adultes sont actuellement à la mode car des études ont montré que colorier a un effet calmant.

 2) Relâcher la pression: car , soit au début de la maladie ou à un moment du développement de cette pathologie bref 
Tôt ou tard, chacun ressentira de violentes émotions, de colères, de peurs ou de tristesses. Relâcher la pression  permet au patient de se  débarrasser de ce torrent d'émotions. par exemple, compter jusqu'à dix pendant que vous inspirez profondément et expirer ou pousser un grand cri. Alors il paraît que laisser libre cours à vos sentiments  apporte un soulagement mais la cause du problème sera toujours là. Il va sans dire que vous ne pouvez pas appliquer cette technique partout : nul doute que votre entourage, familles vos amis et autre  vous regarderont d'un air bizarre si vous vous mettez à crier pendant une réunion, en pleine route, au marcher et autre. Donc , faites le cher vous même 

 
3) Prendre du temps pour soi-même (soins personnels): lorsqu'on prend soin de soi, on redevient son propre  meilleur ami. Prévoir du temps pour soi reste d'un intérêt capital, la simplicité et l'estime de soi sont au cœur de cette prise en charge de soi-même. 

 
4) Faire confiance au réseau de soutien
Le fait de pouvoir compter sur des amis, des proches ou des connaissances  permettra de traverser plus aisément les périodes difficiles: vous ne serez plus seul (e) pour résoudre vos problèmes. Il convient de ne pas sous-estimer l'importance d'un réseau de soutien.Toutefois, il faut consacrer du temps et de l'énergie au développement d'un tel réseau : il faut rester en contact et s'intéresser aux autres. La possibilité de partager ses préoccupations avec quelqu'un est souvent une première étape importante pour éviter des risques et résoudre des problèmes liés à la santé mentale.

 
5) Aborder le problème activement
Une démarche active consiste à analyser un problème et à rechercher une solution. Cela implique généralement l'aide d'un professionnel, en particulier dans les situations graves. Une démarche active prend du temps et décider de faire appel à un professionnel n'est pas chose aisée non plus. Pourtant, ce mécanisme de coping a un impact à long terme.

Si le succès de tout mécanisme de coping dépend effectivement de l'individu, il doit être basé sur la mise en œuvre de conseils simples. Puisque, par définition, les situations de crise auxquelles nous faisons face sont inattendues, une méthode de coping simple sera la plus à même de réussir. 

Cette mise en place du coping centrer sur les émotion réduirait considérablement les complications, et participera favorablement a la guérison du patient.

Yolande Laetitia Yalé

Infirmière supérieure ( santé mentale et neurologie)

yalelaetitia@gmail.com